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Le Cinéma de Kleinhase

Sergio Leone: portrait

26 Février 2007 , Rédigé par kleinhase Publié dans #STARS - PORTRAITS ET HOMMAGES, #STARS - Portraits

Je souhaite ici rendre un hommage à un réalisateur que je vénère depuis quelques années maintenant: Monsieur Sergio Leone, le maestro du western-spaghetti. Le premier film que j'ai découvert de lui était "Le Bon, la Brute et le Truand" et c'est en voyant ce film que j'ai commencé à aimer le style révolutionnaire de Leone.

Il l'a dit: "Ce mot de western-spaghetti, c'est un des plus cons que j'ai jamais entendu de ma vie !"

BIOGRAPHIE

Né le 3 janvier 1929 à Rome, l'italien Sergio est le fils du réalisateur Vincenzo Leone. Marchant sur les traces de son père, le jeune Leone apprend son métier sur les plateaux, en tant qu'assistant réalisateur pour Vittorio De Sica ("Le Voleur de bicyclette"), Alessandro Blasetti ou encore Carmine Gallone. Les producteurs américains le remarquent et l'engagent bientôt comme réalisateur de seconde équipe sur des films à grand spectacle tournés en Italie. Leone règle ainsi certaines scènes de foule de "Quo Vadis ?" (1951), et de "Hélène de Troie" (1956). En 1959, il collabore aux scènes d'action de "Ben-Hur".

La même année, Leone remplace au pied levé Mario Bonnard sur le tournage des "Derniers jours de Pompéi". Promu réalisateur, il signe deux ans plus tard le péplum "Le Colosse de Rhodes". Le public réserve un bon accueil à ce film où affleurent humour et ironie. Malgré les sollicitations des producteurs, Leone refuse de réaliser un nouveau péplum. Il acceptera tout de même de prêter son concours comme réalisateur de seconde équipe au "Sodome et Gomorrhe" (1962) de Robert Aldrich. Le cinéaste choisit alors de se consacrer au western. En 1964, il signe sous le pseudonyme de Bob Robertson "Pour une poignée de dollars", un remake western de "Yojimbo" d'Akira Kurosawa. Le rôle principal est tenu par un quasi-inconnu: Clint Eastwood. Distribué dans une unique salle, en périphérie de Rome, le film rencontre finalement son public.

Un an plus tard, en 1965, Leone livre "Et pour quelques dollars de plus", toujours avec Eastwood. Dans ce deuxième volet de la "Trilogie du Dollar", le metteur en scène accentue encore la violence outrancière du premier opus et expose une galerie de personnages plus veules les uns que les autres. En deux films, Leone s'impose comme la référence du western-spaghetti, un genre qui se plaît à pervertir les règles du genre. En 1966, il complète sa trilogie par "Le Bon, la Brute et le Truand", un nouveau triomphe.

Leone propose alors aux producteurs une fresque mafieuse sur l'Amérique et l'amitié, librement adapté d'un roman d'Harry Grey. Devant ce projet au budget pharaonique, les producteurs restent interdits. Ils acceptent de le financer à condition que Leone signe un dernier western. Avec "Il était une fois dans l'Ouest" (1968), le réalisateur réunit Charles Bronson, Henry Fonda et Claudia Cardinale. Succès sans précédent, le film ne permet pas pour autant à Leone de réaliser sa fresque. Trois ans plus tard, il revient avec un nouveau western: "Il était une fois la Révolution", avec James Coburn et Rod Steiger. Le réalisateur n'a alors qu'une obsession: mettre en chantier le projet de toute une vie. Il ne retrouvera le chemin des plateaux que pour réaliser ce rêve. Cette épopée américaine, "Il était une fois en Amérique" (1984), balaye un demi-siècle de l'histoire des Etats-Unis. Robert de Niro et James Woods en sont les vedettes. Mutilé par les producteurs, le film reste longtemps incompris. Un nouveau montage, respectant la volonté de Leone, donnera toute sa dimension au chef-d'oeuvre du réalisateur. Le cinéaste s'éteint le 30 avril 1989, victime d'une crise cardiaque, quelques semaines seulement avant le début du tournage des "900 jours de Leningrad", avec Robert de Niro dans le rôle principal.

QUELQUES IMAGES...

Le mythique poncho de "L'Homme Sans Nom", porté par Clint Eastwood dans la "Trilogie du Dollar"

Sergio Leone et Clint Eastwood

Sergio Leone et Jason Robards en 1968 sur le tournage de "Il était une fois dans l'Ouest"

Ennio Morricone et Sergio Leone en 1985

Sergio Leone sur le plateau de "Il était une fois en Amérique", son dernier film

Sergio Leone reste l'un de mes réalisateurs préférés. Je suis toujours fascinée par son style, qui reste inégalable. Il a révolutionné le cinéma en créant le western-spaghetti et ce genre très particulier reste le genre de western que je préfère. J'ai vu pratiquement tous les films de Leone, mais les deux films de Leone que je préfère sont sans hésitation "Le Bon, la Brute et le Truand", suivi de "Il était une fois dans l'Ouest".

SERGIO LEONE, LE MAESTRO DU WESTERN-SPAGHETTI !

Corbis Sygma



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T
Leone, un des plus grand réal de tous les temps. Je n'ai vu que trois de ces films et celui que j'ai préféré est Once Upon A Time In America.
D
Il était une fois en Amérique est le seul film de Sergio Leone que j'ai vu en entier et en salle à sa sortie. Je l'ai même vu plusieurs fois. C'est un chef d'oeuvre.