LES TEMPS MODERNES de CHARLES CHAPLIN (1935)
Travailleur à la chaîne dans une usine, Charlot est désigné par son patron pour tester la machine à manger, un prototype destiné à accélérer le repas, et par conséquent, le rendement des ouvriers. Mais l'appareil se détraque et se transforme en instrument de torture pour le pauvre cobaye...
Chronique et avis :
Après nous avoir ému aux larmes avec Les Lumières de la Ville en 1931, Charles Chaplin réalise en 1935 Les Temps Modernes, un film beaucoup plus grave dans lequel l'acteur-réalisateur dénonce le chômage, la mécanisation à outrance et la recherche implacable du profit au détriment même de l'humain, réduit ici à un rôle de quasi-robot agissant peu à peu en pilote automatique au nom du sacro-saint (et soi-disant...) Progrès. En réalisant cette satire du monde moderne, Chaplin était déjà bien en avance sur son temps, mais aujourd'hui, on se rend pourtant compte que son œuvre était visionnaire, car, à l'heure actuelle, il faut toujours travailler plus et plus vite pour gagner (ou espérer gagner...) plus d'argent. On s'aperçoit donc que Chaplin avait vu très loin et c'est justement pour cela qu'il reste un génie inégalable, ses films traitant de problématiques sociales et politiques très actuelles.
Chaplin commence à insérer quelques dialogues dans ce film, mais c'est surtout le muet qui est encore très présent. Il y a quelques grands moments d'anthologie : l'inoubliable séquence de la machine à manger qui est à mourir de rire et bien sûr, la scène dans laquelle Charlot chante et danse, première fois que l'on entend la voix de Chaplin à l'écran. La musique, que l'on doit aussi à l'acteur-réalisateur, est magnifique. Chaplin est évidemment parfait dans son rôle, tandis que Paulette Goddard, rayonnante de beauté, est lumineuse. La fin, merveilleusement optimiste malgré son caractère teinté de mélancolie, est très émouvante.
Incontournable monument du 7ᵉ Art, Les Temps Modernes reste un incontestable chef-d'œuvre du maître Chaplin, qui, 72 ans après sa réalisation, n'a rien perdu de sa drôlerie, de sa poésie et de sa puissance émotionnelle. Une œuvre géniale et essentielle, que tout bon cinéphile digne de ce nom doit absolument voir au moins une fois dans sa vie. Remarquable.
« Titine »
Se Bella giu satore
Je notre so cafore
Je notre si cavore
Je la tu la ti la twah
La Spinash o la bouchon
Cigaretto portobello
Si rakish spaghaletto
Ti la tu la ti la twah
Senora pilasina
Voulez vous le taximeter ?
Le zionta su la seata
Tu la tu la tu la wa
Sa montia si n'amora
La sontia sogravora
La zontcha con sora
Je la possa ti la twah
Je notre so lamina
Je notre so cosina
Je le se tro savita
Je la tossa vi la twah
Se motra so la sonta
Chi vossa l'otra volta
Li Zoscha si catonta
Tra la la la la la la
(Inédit)
Le deu le ceu PawnBroka
Li deu c'est peu how mucha
Lize comtess e croota
Ponka wa la ponka wa
Les Temps Modernes (1935) - ma note pour ce film :