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Le Cinéma de Kleinhase

INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE de STEVEN SPIELBERG (1989)

13 Mai 2008 , Rédigé par kleinhase Publié dans #CINÉMA, #FILMS, #FILMS DES ANNÉES 1980

ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS: SI VOUS N'AVEZ PAS VU CE FILM, NE LISEZ PAS CE QUI SUIT !

Collection AlloCiné / www.collectionchristophel.fr

INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE

Film américain

Titre original: << Indiana Jones and the last crusade >>

Genre: Aventures

Durée: 2h02

(Tous publics)

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 L'HISTOIRE:

En 1912, le jeune Indiana Jones surprend une bande de pilleurs de sépultures et parvient à leur échapper au prix d'une folle course-poursuite... 1938, marchant sur les traces de son père, l'éminent professeur Henry Jones, Indiana est devenu lui aussi un archéologue reconnu, doublé d'un intrépide aventurier. De retour d'une périlleuse mission, il apprend la mystérieuse disparition de son père, lancé sur la piste du Saint Graal. Walter Donovan, un collectionneur d'art, le pousse à partir à son tour à la recherche du précieux calice...

Sean Connery et Harrison Ford. Collection Christophe L.

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 MON AVIS:

Après le succès des << Aventuriers de l'Arche perdue >> (1981) et de << Indiana Jones et le temple maudit >> (1984), Steven Spielberg décidait de mettre un terme définitif aux aventures du célèbre archéologue, en lui faisant vivre un ultime voyage mouvementé à la recherche du Saint Graal, et dans cette nouvelle quête, notre cher Indy est accompagné par un équipier (très !) encombrant, son papa. Sorti en 1989, << Indiana Jones et la dernière croisade >> (qui contrairement à ce que laissait penser ce titre ne sera pas la dernière croisade de l'homme au chapeau et au fouet, puisqu'il revient dans quelques jours dans un quatrième opus très attendu) s'orientait davantage vers le registre de l'humour, après le très sombre << Indiana Jones et le temple maudit >>, qui nous plongeait dans l'enfer d'une secte indienne.

Comme dans les précédents volets, Harrison Ford est parfait, égal à lui-même, à la fois irrésistiblement héroïque et séducteur, multipliant les actes de bravoure avec une énergie incroyable et beaucoup d'humour. Cette fois-ci, il partage la vedette avec un partenaire de taille, Sir Sean Connery, qui incarne avec jubilation le père d'Indy. Si il n'a pas pu exaucer son souhait de mettre en scène un épisode de la saga << James Bond >> (en effet, rappelons que le personnage d'Indiana Jones est né lorsque Spielberg s'est vu refuser la réalisation d'un << James Bond >> sous prétexte qu'il fallait obligatoirement être britannique), Spielberg a au moins pu concrétiser son rêve de diriger << l'original >>, Sean Connery, premier acteur à avoir interprété l'espion 007. La charmante Alison Doody et le machiavélique Julian Glover complètent la distribution, tandis qu'on retrouve avec un immense plaisir Denholm Elliott, John Rhys-Davies et le regretté River Phoenix, qui prête ses traits à Indiana adolescent.

Le scénario, très proche de celui des << Aventuriers de l'Arche perdue >> du fait qu'il aborde aussi la religion, fait encore une fois preuve d'une imagination débordante. Inventer un père à l'intrépide Indiana Jones, il fallait y penser. Surtout lorsque ce père, à coups de taloches et de réfléxions moralisatrices, refuse d'admettre que l'adolescent frondeur est devenu un professeur d'archéologie brillant et respecté, aventurier à ses heures. De Venise au Moyen-Orient, en passant par Berlin, les péripéties de la famille Jones pour retrouver le Saint Graal avant les troupes du IIIe Reich nous tiennent en haleine. Enchaînant action, comédie et romantisme sur un rythme d'enfer, Spielberg s'amuse autant qu'il nous régale. Le tout tourné dans des paysages enchanteurs et porté par la musique toujours aussi grandiose de John Williams, qui donne un souffle épique à cette épopée passionnante et féerique.

Alison Doody et Harrison Ford. Collection Christophe L.

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 EN CONCLUSION:

Confirmant une nouvelle fois toute l'immense étendue de son talent, Steven Spielberg nous offrait, à travers ce croustillant troisième épisode - dans lequel l'évocation de la jeunesse d'Indy et l'intrusion de son père ajoutent de l'épaisseur et de la saveur à la légende - un grand spectacle en forme d'apothéose pour une formidable saga qui renouvela, avec brio, le genre du cinéma d'aventures (espérons que le quatrième volet sera aussi réussi !). Un véritable régal, de la délectation à l'état pur.

Harrison Ford et Sean Connery. Collection Christophe L.

K.H.

 AVIS PERSONNEL: Pour adolescents et adultes.

Cliquez ICI pour voir la bande-annonce (Cette B.A. est en V.O. non sous-titrée)



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